Ils font Quai des Bulles

Régis Thomas est bénévole depuis 20 ans pour notre association. Focus sur son parcours !

CaricatureBonjour Régis, mais qui es-tu ?!?

Régis Thomas, alias Chouchou, j’aurai 40 ans cette année. Je suis auxiliaire de vie sociale, je vis à Saint-Malo. J’ai connu Quai des Bulles alors que je n’étais pas plus haut que trois pommes. A l’époque, dans la salle Grand Large, il n’y avait que des bouquinistes. Là j’ai pris conscience de l’ampleur de la BD, plein de styles graphiques différents, des tonnes de passionnés, et plein d’auteurs barbus (déjà à l’époque)…

Quel est ton parcours à Quai des Bulles ?

Lors de ma première édition, j’ai commencé à la régie, puis je me suis vite retrouvé à la boutique à vendre des cartes postales et des affiches. J’y ai trouvé une équipe du tonnerre et les 3 jours se passaient toujours dans une bonne ambiance. J’ai loupé une ou deux années dû à un changement de travail, ce qui m’a permis de réfléchir et de vouloir passer dans le Palais du Grand Large, pour profiter à fond de ce moment particulier. Je me suis retrouvé à aider au montage de superbes expositions. J’y ai rencontré plein de gens admirables qui avaient tous le même but : faire du festival une réussite.

Comment es-tu rentré dans l’association ?

Quai des Bulles ne cesse de grossir, et de nouvelles recrues sont toujours fort appréciées. J’ai été coopté par une amie qui avait déjà participé à plusieurs éditions. J’aimais passer au bureau et donner un coup de main pour l’envoi des programmes, des invitations ou des badges par exemple. J’étais toujours le bienvenu et on riait beaucoup. Il y a peu je suis rentré dans le comité d’organisation, un peu poussé par quelques auteurs du comité. Quel est ton rôle au sein de l’association ? J’apporte des chocolats lors des réunions du comité d’organisation (rires). Je suis chargé du Forum, espace de rencontres avec des auteurs et des gens qui ont un rapport de près ou de loin avec l’univers de la BD. En début d’année, je travaille avec l’équipe sur les grands axes de programmation. Je définis ensuite les créneaux horaires. Je contacte les auteurs, les éditeurs, les journalistes, tout en cherchant des idées pour compléter les trois jours. C’est énormément d’e-mails envoyés, de relances, et de stress quand les derniers jours arrivent.

Quels sont les projets marquants que tu as mené depuis que tu es bénévole à Quai des Bulles ?

Ce qui est agréable dans cette association, c’est que chacun peut s’exprimer, donner son point de vue, et essayer de nouvelles choses. Avec Joub, nous avons donc proposé en 2015 une exposition sur un jeune auteur breton : Nicoby. Cela a été accepté et Joub m’a appris à créer une expo de A à Z. L’envie de faire plaisir à l’auteur et aux amis m’a aidé à réussir cette exposition et m’a fait grandir. L’an dernier, en plus du Forum, je me suis attelé, à l’univers de Billy Brouillard de Guillaume Bianco, qui je l’espère, restera dans les mémoires !

Que représente ton investissement en terme de temps à Quai des Bulles ?

C’est très difficile de dire combien d’heures j’ai passé sur l’exposition Billy Brouillard ou sur la programmation du Forum. Tous les weekends, j’étais sur les braderies pour y trouver la centaine de cadres nécessaire, et tous les éléments de scénographies. Jusqu’à quatre braderies en 2 jours, et parfois je rentrais sans rien ! Pendant la semaine, après le travail, j’envoyais des mails pour le Forum, tout en tenant informé l’organisation de mes avancées.

Tu n’es pas seulement bénévole la semaine du festival, mais tu es aussi bénévole à l’année, pourquoi as-tu choisi de t’engager autant à Quai des Bulles ?

Je fais également parti du comité de lecture BD « Capitaine Camembert », qui a été mis en place par Quai des Bulles. On se retrouve tous les mois entre passionnés du 9ème art et on y découvre des tas de livres autour d’un verre. Il y a tellement de sorties d’album dans l’année qu’il est impossible de tout lire. C’est une bonne chose pour ne rien rater. On y rigole beaucoup car les gens sont agréables, ils sont là pour échanger un bon moment. Ici, au comité de lecture, durant les réunions du comité d’organisation, pendant le montage ou le festival. Il y a une énergie folle, une sorte d’envie commune pour que tout fonctionne. On apprend des gens, mais on apprend aussi sur soi-même. Quai des Bulles m’aide à bien grandir et j’en profite pour remercier tous les participants.

© Rodriguez – Milady Graphics

Je sais que tu es passionné de BD, quelles sont tes trois BD préférées de tout les temps ?

La série Locke & Key de Joe Hill et Gabriel Rodriguez chez Milady. Imaginez qu’il existe une clé qui vous permet de contrôler les ombres, de devenir un titan, d’ouvrir votre âme… Et bien toutes ses clés existent dans le mystérieux Manoir Lovecraft. La série Monster de Naoki Urasawa chez Kana. Ce Thriller/policier commence en Allemagne de l’ouest, un neurochirurgien japonais ne sauve pas la vie de la bonne personne… Haletant ! La série Philémon de Fred chez Dargaud. Une pure merveille, des tonnes de créativités à la planche, des albums qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas!

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