Kit à destination des commerçants 2024
Rencontre avec Gaël Hauer, directeur de Région au Crédit Agricole.
Bonjour Gaël ! Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions ! Pouvez-vous vous présenter ?
Gaël Hauer, 47 ans, j’habite à la fois sur Rennes et sur Saint Malo ! Toute ma famille maternelle est à Saint-Malo, d’où ce rattachement à cette ville. Professionnellement, je suis Directeur de Région au Crédit Agricole.
Quel est votre parcours et d’où venez-vous ?
Je viens d’un triangle entre Cherbourg, Saint-Malo et Rennes. J’ai fait des études entre Saint-Malo et Rennes. Je suis de par mon prénom malouin et de par mon nom alsacien puisque mon père est originaire de là bas.
Vous êtes salarié du Crédit Agricole, pouvez-vous nous expliquer quelle est votre fonction et en quoi cela consiste ?
Le Directeur de Région a en charge tout ce qui touche la relation client sur le territoire. Pour cela, il anime des équipes managériales et commerciales au sein des agences. Pour faire simple, j’ai 130 collaborateurs et 90 000 clients. Ce métier implique d’être vigilant sur tout ce qui va toucher la vie des clients sur le territoire : du point de vente d’une agence (comment on la transforme, on l’aménage), en passant par comment accueillir des nouveaux clients, comment leur donner envie de pousser la porte de l’agence et enfin par le fait de s’occuper d’une façon très qualitative des clients qui sont aujourd’hui au Crédit Agricole.
Le Crédit Agricole d’Ille et Vilaine et Quai des Bulles sont partenaires de l’événement depuis 2010. Pouvez-vous m’expliquer quelle est la nature de l’engagement de votre structure pour le festival ?
Au-delà du fait d’être le premier contributeur privé, c’est d’abord un soutien sur le fait d’apprécier cet événement, ainsi qu’un soutien à la vie locale. Le Crédit Agricole est une coopérative mutualiste, ce que nous souhaitons c’est être utile pour les brétiliens, pour le territoire. Cette utilité peut être sociale, économique, ou événementielle. Quai des Bulles répond à ces trois déclinaisons. Ça fait vivre Saint-Malo, y être associé est une très belle image, et puis l’art de la bande dessinée touche toutes les populations.
En quoi est-ce important pour le Crédit Agricole d’être engagé dans un événement comme le concours jeunes talents ?
Dans son plan de développement, le Crédit Agricole a choisi de porter l’attention sur différentes thématiques, des axes prioritaires de développement ont été définis et les jeunes en font partis. Il y a quelques temps, dans le domaine musicale il y avait les Tremplins Mosaïc d’organisés. Nous sommes très attentifs aussi à tout ce qui est politique tarifaire pour les jeunes, puisqu’on sait que c’est une population qui a moins de moyens et que cela peut impacter leur accès à la culture. Nous avons une politique très volontariste pour les jeunes. Le concours jeunes talents c’est d’abord le plaisir de voir que la relève est assurée et puis de voir le talent qui se dégage par rapport à la création.
© Alix Garin
Vous étiez l’un des membres du jury l’année dernière, comment avez-vous vécu cette expérience ?
Si je devais résumer en trois mots : une très belle surprise ! De découvrir autant de talent chez des enfants ou des ados qui délivrent un travail qui peut nous sembler malgré leur jeune âge quasi professionnel c’est vraiment incroyable. C’est la découverte du talent et à tout âge. C’est d’autant plus marqué chez le jeune public car quand on voit la qualité de ce qui peut être produit par un enfant de 7 ans c’est juste énorme. Le plaisir aussi de côtoyer des auteurs, d’avoir leur regard critique sur les planches et de voir aussi ce sur quoi ils ont basé leurs critères d’appréciation, c’est très intéressant. Et puis, ce qui m’a marqué aussi c’est le plaisir de voir ces jeunes talents découvrir l’exposition de leurs travaux au Palais du Grand Large et leurs expressions au moment de la remise des prix, lorsqu’ils qu’ils apprennent qu’ils sont récompensés. C’est une très belle expérience.
Quelles sont vos trois BD préférées de tout les temps ?!
Sans hésiter, je dirais Spirou ! J’adore cette série et l’univers qui s’en dégage. Ensuite, Gaston Lagaffe, pour ses gaffes au bureau et ses inventions folles. Et puis il y en a plein d’autres :Tintin, Astérix, et puis Barbe Rouge !
Vous souhaitez rajouter quelque chose ?
Je sais que 2018 sera un festival un peu différent car décalé en terme de dates mais je vais avoir encore beaucoup de plaisir à pouvoir découvrir les différentes expositions et animations et bien sûr réaffirmer notre soutien à Quai des Bulles. Et puis, 2017 était pour moi une première année mais une très belle découverte. Mon premier festival remonte à l’époque où j’étais étudiant. A cette période, les étudiants malouins contribués à la promotion de Quai des Bulles. C’était en 1987. Ca me permet de constater l’évolution : comment un festival s’inscrit dans le temps. L’une des motivations du Crédit Agricole est de s’inscrire dans une relation durable. Voir un événement comme Quai des Bulles rester dans le temps et se bonifier au fil des années c’est juste une très belle expérience, une très belle histoire que je souhaite continué à tisser au nom du Crédit Agricole.