Kit à destination des commerçants 2024
Rencontre avec Alexia Chaignon, chargée de communication et des relations presse à Quai des Bulles depuis 7 ans !
Bonjour Alexia ! Pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour,
Je m’appelle Alexia Chaignon, j’ai 32 ans, et je suis originaire du département de la Manche. J’habite dans la petite commune de Baguer-Morvan depuis maintenant 3 ans, après avoir habité Saint-Malo pendant près de 5 ans.
Avant Quai Des Bulles, quel était ton parcours ?
Après un bac littéraire, je me suis dirigée vers la faculté de Rennes II où j’ai obtenu une licence puis un master en communication, avec une spécialité dans la communication externe et organisationnelle. Ces cinq années à Rennes II ont été très formatrices, elles m’ont permis d’expérimenter et de développer mon esprit critique et d’analyse. J’ai adoré être étudiante ! En parallèle de mes études, j’ai effectué quelques stages dans différents festivals pour acquérir des compétences pratiques.
Comment es-tu arrivée à Quai des Bulles et pourquoi as-tu décidé de rester y travailler ?
Je suis arrivée en 2016 à Quai des Bulles pour remplacer une personne de l’équipe partie en congé maternité. A la fin de mon contrat, une restructuration de l’équipe salariée a eu lieu et le conseil d’administration m’a proposé d’occuper en CDI le poste de chargée de communication au sein de l’association.
Quelles sont, pour toi, les étapes importantes à mener en termes de communication avant le début du festival ?
C’est une vaste question à laquelle il est très difficile de répondre hahaha !
La première étape a lieu au mois de janvier. Il s’agit de construire le plan de communication que je vais appliquer tout au long de l’année.
Courant septembre, je travaille essentiellement sur les bouclages de supports prints* avec mes graphistes. C’est un travail qui dure sur plusieurs mois, initié dès juillet. En septembre je termine aussi un projet d’ampleur : le bouclage du programme officiel. Toute la programmation doit tenir en 48 pages, c’est parfois un challenge !
Je travaille aussi sur la communication digitale (mise à jour du site web, réseaux sociaux), les relations presse (interviews), et la production des supports de signalétique avec ma graphiste.
L’essentielle de ma mission juste avant le festival consiste à faire en sorte que les festivaliers aient bien toutes les informations nécessaires pour pouvoir passer un bon festival.
Peux-tu nous détailler en quelques mots ce sur quoi tu travailles en ce moment (fin avril) ?
En ce moment je travaille sur le bouclage des affiches de communication pour le festival ! Je suis en échange avec mon graphiste pour décliner les différents formats. Je travaille aussi avec le chargé des partenariats pour veiller à la bonne utilisation des logos de nos partenaires.
Quel est ton rôle pendant le festival ? Que fais-tu concrètement ?
C’est difficile de résumer mes missions, tant les journées sont denses et différentes. Pendant le festival je m’occupe essentiellement des relations presse en rédigeant notamment les communiqués de presse. Je rencontre des journalistes et organise des interviews. Je supervise aussi la gestion des réseaux sociaux et du site web. Je valide les vidéos réalisées par mon prestataire et je les publie. Je réponds aux nombreux messages des festivaliers sur les réseaux sociaux et aux mails de visiteurs.
Une partie de mon temps est aussi consacrée à la réponse aux imprévus, nous sommes dans la réaction perpétuelle à des petits soucis : un horaire de rencontre à décaler (vite, il faut informer le public), un auteur non présent à son interview, des programmes manquants aux points infos etc.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail ?
Ce que je préfère, c’est la possibilité que m’offre ce poste de travailler avec beaucoup de personnes différentes. Ce métier demande d’être en discussion permanente avec les membres de l’association, du conseil d’administration, les autres salariées, afin de comprendre les projets et pouvoir en parler de la manière la plus fidèle possible. J’adore aussi le côté événementiel et la montée en pression que nous pouvons ressentir à quelques semaines du festival, c’est exaltant.
Pour finir, si tu nous disais quelles sont tes 3 BD préférées ?
Sans aucune originalité, l’une de mes lectures les plus marquante de ces dernières années c’est L’Arabe du Futur de Riad Sattouf. Cette histoire m’a emporté. J’ai lu chaque tome plusieurs fois, redécouvrant l’œuvre différemment.
Ensuite, ce n’est pas vraiment une BD mais un recueil de dessins, que j’adore feuilleter régulièrement : La famille Addams : à l’origine du mythe. Ce livre compile les dessins de la Famille Addams, réalisés par Charles Addams et publiés dans les pages du New Yorker dans les années 30. C’est caustique, ça n’a pas vieilli, c’est exceptionnel.
Et puis Lettres Perdues, de Jim Bishop, une bande dessinée hyper colorée et émouvante où des créatures marines comme des poissons clowns, des pieuvres etc. côtoient des humains. Cette bande dessinée parle d’écologie, d’amitié et de deuil, c’est incroyablement poétique et juste.
Illustration : © Lannes/ Gildas Le Roc’h
* Les supports prints sont l’ensemble des documents imprimés comme les affiches et les flyers