Ils font Quai des Bulles #18

 

 

Peux-tu te présenter ?

Salut, moi c’est Anne, je suis quarantenaire depuis déjà un demi lustre, je vis à Dinard et suis Accompagnante d’Élèves en Situation de Handicap dans le dispositif ULIS d’un collège malouin.

J’apporte ma petite pierre à l’édifice Quai des Bulles depuis 26 ans, 27ème édition en vue…

 

 

 

 

 

Comment as-tu connu Quai des Bulles et depuis combien de temps fais-tu partie du Comité d’Organisation ?

J´ai été embarquée dans la grande aventure Quai des Bulles par Liliane Roman, mon enseignante d’arts plastiques de lycée en 1997. Elle était alors en charge de l’espace jeunesse et proposait à ses élèves d’animer les ateliers mis en place pour les jeunes festivaliers. Élève de sa dernière promo, j’ai réitéré l’année suivant mon bac puis ai demandé à faire un stage dans le cadre de mes études aux Beaux Arts de Lorient. J’ai alors intégré l’équipe de la signalétique dont j’ai pris la responsabilité par la suite pendant quelques années. J’ai participé à mes premiers Comité d’Organisation à cette occasion, il y a plus de 20 ans.

Pourquoi as-tu décidé de travailler à l’année avec Quai des Bulles ?

Le travail à l’année à Quai des Bulles s’est fait au gré de mon implication grandissante et de la préparation nécessaire aux postes occupés.

Cette année tu portes un projet d’exposition sur le festival, avais-tu déjà travaillé sur une exposition auparavant ?

Cela fait de nombreuses années que je travaille sur les expos.

C’est en 2007 que Fred Lecaux m’a sollicité pour l’assister sur le pôle expositions. J’ai commencé par m’occuper des bénévoles expo (accueil, planning de surveillance…) et au fur et à mesure des années, je me suis investie davantage dans la conception et dans la réalisation, coachée par Fred. J’ai également travaillé avec Lucien Rollin, notamment sur quelques expo hommage de dernière minute. Cette année, je collabore pour la première fois avec Kab, porteur du projet et ami de longue date.

À 4 mois du festival, ou en êtes-vous dans la préparation de votre exposition ? Quelles sont les principales difficultés ?

Ça avance, la scénographie s’affine, il va falloir nous lancer dans la réalisation des décors prochainement… Les principales difficultés actuellement sont de mettre en adéquation nos idées et envies avec les réalités techniques, budgétaires, sécuritaires etc.

Quel est ton meilleur souvenir à Quai des Bulles ?

Oh ! Ils sont nombreux ! Difficile d’établir une hiérarchie…
Je pourrais citer les rocks endiablés avec Jean-Pierre lors des soirées de clôture, l’édition où tous me ménageaient par peur que j’accouche sur le festival, la berceuse de Coyote à Zoé qui ne voulait pas s’endormir, l’alerte à l’anthrax, les nocturnes de veille d’ouverture sur les expos, les soirées à refaire, rerefaire et rererefaire les plannings … ah euh non oups, je m’égare!
Toutes les merveilleuses rencontres que j’y ai faites au fil des années et les superbes expos auxquelles j’ai pu apporter ma contribution…

Et enfin, quelles sont tes trois BD préférées ?

Alors euh… les premières qui me viennent à l’esprit…

Zaï zaï zaï zaï de Fabcaro pour l’humour décalé teinté d’absurde,

Quartier Lointain de Jirô Taniguchi pour la poésie,

L’origine de Marc-Antoine Mathieu pour l’inventivité et les qualités plastiques.

Moi ce que j’aime c’est les monstres de Emil Ferris,

Le petit frère de Jean -Louis Tripp,

Rosalie Blum de Camille Jourdy…

Ah ! On avait dit trois ???!

 

Illustration : © Lannes